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La vie wagnérienne
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5 août 2013

BAYREUTH 2013

VOYAGE à BAYREUH été 2013

Deuxième partie : QUOI DE NEUF à BAYREUTH ?

 

Quoi de neuf à Bayreuth ? Les mises en scène bien sûr mais je ne vous en parlerai pas car je ne suis pas allée au Festpielhaus. Je pourrai vous donner des comptes-rendus de journaux locaux mais je sais que vous ne manquerez pas de lire les critiques dont celle de Christian Merlin qui ne vous donnera, bien sûr, que sa propre vision des choses et pourtant à Bayreuth, les avis différents ne manquent pas....

Mais éloignons-nous du bâtiment lui-même et regardons plutôt le parc. Il est peuplé de petits Wagner bleus, rouges ou marrons qui tendent les bras aux visiteurs. On a envie de leur serrer la main ou même de les enlacer, certains les habillent, bref ces petits personnages ne laissent pas les visiteurs indifférents. On en trouve partout autour du Festspielhaus : dans le parc, sur l'esplanade (qui s'appelle maintenant esplanage Wolfgang Wagner), à côté des bancs... certains se servent de ses petits bras pour y accrocher leur veste, d'autres leur sacs... voilà enfin un Wagner que tout le monde aime bien ! Mais comme la ville craint que ces petites créatures soient volées, il y a de nombreux gardes qui les surveillent.

On doit ces Wagner au sculpteur Ottmar Hörl. C'est déjà lui qui, il y a quelques années, avait fait le chien de Wagner (Russ). Ce sculpteur est très créatif, on lui doit les lapins d'Albrecht Dürer qui avaient recouvert la place du marché de Nuremberg mais aussi Karl Marx, Martin Luther, des nains... Comme toutes ses autres oeuvres, on peut acheter les Wagner. Ils seront en vente à la fin du Festival (donc d'occasion) pour le prix de trois cents euros. Mais si vous en voulez un tout neuf vous pouvez aussi vous le procurer mais ce sera plus cher. Vous pourrez même vous le faire signer, mais là encore ce sera plus cher !

Les petits Wagner 7

 

Les petits Wagner 4

Les petits Wagner 6

Les petits Wagner 8

Les petits Wagner 1

 

 

Les petits Wagner 2

 

A l'intérieur de la ville on peut voir d'autres Wagner, beaucoup plus gros et assis sur un banc, parfois en compagnie de son chien. Ceux-ci ont été réalisés par Norbert Folberger.

Wagner et son chien

Mais revenons à des aspects plus sérieux. A Bayreuth, étaient présentées plusieurs expositions : Une à la caisse d'épargne intitulée : "Richard Wagner et le Festival de Bayreuth en philatélie", une autre à la bibliothèque : "Richard Wagner vu de France" qui renfermait les archives Boulet-Devraigne, une à l'Hôtel de Ville sur "Wagner et Thomas Mann" et une autre enfin sur Louis II de Bavière, dans le grand salon de Wahnfried dont il ne reste que les murs et le plafond.

La première exposition présentait une vaste collection de timbres, cartes, enveloppes et cachets spéciaux avec Richard Wagner. Elle était organisée par le Club Philatélique de Bayreuth. Une exposition très documentée et très joliment présentée qui regroupait à peu près tous les timbres relatifs à Richard Wagner ainsi que les cartes ou enveloppes "premier jour" proposées chaque année par le bureau de poste du Festspielhaus.

 

 L'exposition de la Stadtbibliothek, regroupant les documents des archives Boulet-Devraigne, était de loin la plus importante et la plus instructive. Elle est à Bayreuth jusqu'au 27 août puis elle sera présentée à l'Ambassade de France à Berlin du 5 octobre au 9 novembre et enfin à la Médiathèque de Strasbourg. Elle traite de la réception de l'oeuvre et de la pensée de Richard Wagner en France à travers plus de deux cents documents issus du fonds Boulet-Devraigne acquis en 2012 par la Bibliothèque de Strasbourg. On y trouve des témoignages personnels aussi bien que des documents officiels. Elle a fait l'objet d'un magnifique catalogue.

Le fonds Boulet-Devraigne résulte de la réunion de deux collections : une, réalisée par un parisien, administrateur des douanes, Paul Boulet, et l'autre par Pierre Devraigne, wagnérien passionné et fondateur du Cercle National Richard Wagner de Paris. Après le décès de Paul Boulet, ses descendants cédèrent rapidement la collection dont Pierre Devraigne fit l'acquisition par l'intermédiaire d'un libraire parisien en 1972. Mais il ne savait rien de Paul Boulet. C'est grâce aux registres d'état civil et à la feuille de service de Paul Boulet au ministère des Finances que des renseignements ont pu être donnés sur ce collectionneur. Pierre Devraigne, quant à lui, était avant tout un homme politique au service de la ville de Paris. Sa position au Conseil Municipal puis comme maire de Paris lui permit de cotoyer de nombreuses personnalités du monde musical, dont Régine Crespin, et il s'employa à resserer les liens entre la France et l'Allemagne. Il se lia d'amitié avec son homologue allemand, Hans Walter Wild et c'est lui qui décora de la légion d'honneur le chef d'orchestre Hans Knappertsbusch en 1959 ce qui le mis en situation délicate vis à vis des ministères de l'Intérieur et des Affaires étrangères. La relation entre Wild et Devraigne se doubla d'une amitié qui perdure entre les deux familles. C'est en 1965 qu'il fonda le Cercle Wagner de Paris et lança l'événement par une grande exposition au musée Galliera avec, entre autre, la collection du wagnérien Jean Cabaud, aujourd'hui membre du Cercle de Lyon.

Si Paul Boulet est réservé et discret et nous permet de voir des documents très personnels tel qu'un album de photos prises lors de son voyage à Bayreuth en 1938 ou des photos de lui, seul, dans sa maison-musée, devant le Festspielhaus, devant le buste de Wagner ou encore dans le parc du Neues Schloss, Devraigne, lui, aime la foule, les rencontres et préfère les photographies en compagnie d'artistes ou de personnalités. On le voit notamment en compagnie de Hans Walter Wild à Bayreuh, mais aussi lors de la réception qu'il donna en l'honneur du maire de Bayreuth et de Hans Knappertsbuch, à Paris, en 1960. D'autres photographies le représentent avec Régine Crespin lors du vernissage de l'exposition au musée Galliera en juin 1966 ou lors du dîner de l'Association des Amis de Bayreuth en 1972 en compagnie de sa femme et de sa fille. D'autres photographies plus tardives (années 50-60) montrent chacun des deux hommes à Bayreuth dans différentes circonstances.

L'exposition nous permet de voir quelques lettres de Wagner, un billet d'invitation de Cosima, une grande lettre de Siegfried Wagner et une carte de visite ainsi qu'une carte de voeux de Fridelind Wagner adressées à Paul Boulet. En effet, celui-ci était entré en contact avec la famille Wagner et le resta, aussi bien avec Friedelind qu'avec Winifred. On peut également voir une photographie de Wilhelm Furtwängler et de sa nièce prise par Paul Boulet au festival de 1937 qu'il envoya au chef d'orchestre et la lettre de remerciement de ce dernier. Suivent de nombreux programmes datant des années 50-60 dédicacés dont l'un par Haki Hito, le prince héritier du trône du Japon. Egalement des livres et documents divers dont le Bayreuth, Bayreuther Bühnenfestspiele, édité chaque année, qui recence les hôtes du festival. L'affiche des voyages Le Bougeois, proposant des voyages organisés à Bayreuth avec places au Festival. Un autre document amusant est le décompte par Boulet des représentations auxquelles il a assisté à Bayreuth entre 1937 et 1969. 

Photo de Friedelind Wagner

 

Furtwängler et sa nièce

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Puis ce sont des dessins, affiches, lithographies, gravures sur bois, fac-similés, croquis, faisant référence à Wagner et à son oeuvre souvent extraits de journaux comme Le Charivari, l'Eclipse, der Floh (revue viennoise), Le Petit Journal, le Monde illustré ou le Théâtre illustré, Les feux de la Rampe, Comoedia illustré ainsi que des exemplaires de la Revue Wagnérienne. Des livres d'Edouard Schuré sur "le drame musical de Wagner" ou celui de Gustave Fischbach : "notes de voyages et notes de musiques". Celui d'Adolphe Appia sur la mise en scène ou d'Albert Soubies et Charles Malherbes : "Mélanges sur Wagner". Des images Liebig, le livret de Parsifal dans la traduction de Judith Gautier, les articles de Camille Saint-Saëns "Germanophilie" dans lesquels il appelle au bannissement de la musique allemande y compris celle de Wagner ou encore le livre de Léon Deffoux sur Gobineau. Et avec cela des affiches des concerts Colonne ou Pasdeloup.

La Walkyrie dans Le Monde illustré

Viennent ensuite de belles lithographies de Fantin-Latour, des dessins d'Emile Doepler ou des gravures de Ferdinand Leeke, Herman Hendrich, Franz Stassen ou Jacques Wagrez. On peut également voir des reproductions photos d'oeuvres d'Arthur Rackham ou Willy Pogany.

Le Crépuscule des dieux par Jacques Wagrez

 

 

Tristan par Franz Stassen

Lithographie de Fantin Latour

 

A cela s'ajoutent des documents variés tel qu'une photo dédicacée à Paul Boulet de Friedelind Wagner et une autre de Germaine Lubin ; une lettre de Franz Stassen adressée à Paul Boulet et une d'Emile de Saint-Auban ; des programmes du Festival Richard Wagner au Théâtre des Champs Elysées en 1929, des affiches de représentations de Siegfried ou Tristan en France en 1928 et 1930 ; des articles de journaux...

Emmanant d'une correspondance entre Wieland Wagner et Paul Boulet, on peut lire une première correspondance entre les deux hommes, datant de 1952, où Boulet attaque et critique sévèrement les mises en scène de Wieland et la réponse de celui-ci qui se défend et développe une série d'arguments pour se justifier. A cela s'ajoute une lettre datant de 1960 adressée par Paul Boulet aux deux frères Wieland et Wolfgang dans laquelle il parle de sa collection et où il revient sur ses critiques de mises en scène. Dans une autre lettre datant de 1963 et adressée à Wieland, il dit avoir recueilli l'avis des artistes et du public et enregistré un mécontentement général. Il veut donc pousser un cri d'alarme. Il est appuyé dans sa démarche par Jacques Rozner qui a écrit un article (que l'on peut voir) où il déclare qu'à Bayreuth il est préférable de fermer les yeux. Wieland répond encore une fois en tentant vainement de se justifier. A cela s'ajoute la correspondance entre Paul Boulet et Winifred Wagner datant des années 63 à 65.

Pour finir, on peut voir quelques objets tels que la baguette de Hans Knappertsbusch avec laquelle il dirigea Parsifal à Bayreuth en 1959 et celle de Karl Böhm ayant servi pour l'Anneau du Nibelung en 1965 ; une chope en étain, l'Eichala, remise en 1959 à Pierre Devraigne ; la médaille de la ville de Bayreuth remise à Hans Walter Wild en 1960 ainsi que des photos correspondant à l'événement ; la médaille commémorant les 777 ans de la ville de Bayreuth et remise par Hans Walter Wild à son ami Pierre Devraigne en 1971 et enfin des photos du musée Galliera et de l'inauguration de l'exposition de 1966. Et l'on termine avec une lettre de Pierre Devraigne à Wolfgang Wagner datant de 1970 où il lui demande un contingent de places pour ses adhérents ; une photographie de l'ouverture du Congrès des Cercles Wagner à Paris en 1974 ; un dessin de Clym, un buste de Wagner (copie du buste d'Arno Breker acquise par Boulet puis exposé par Devraigne dans son propre "musée Wagner" entouré d'un ruban aux armes de Bayreuth et une dernière photo de Pierre Devraigne recevant Willy Brant à Paris.

 

Remise de la médaille de la ville de Paris à Karl Böhm

Remise de la médaille de la ville de Paris à Wolfgang Wagner

Il n'est pas possible de citer tous les documents présents dans cette exposition mais le catalogue en donne une idée très précise et surtout il présente un texte explicatif très complet. 

Je remercie très vivement le Cercle Richard Wagner de Strasbourg, et son président et ami Louis Oster qui a contribué très largement à la réalisation de cette très belle exposition.

 

Une autre exposition intitulée "L'amour sans la foi, Richard Wagner et Thomas Mann" se tenait à l'Hôtel de Ville (Neues Rathaus)

thomas_mann_wagner7

 Elle nous fait comprendre combien Richard Wagner a influencé Thomas Mann dans sa vie comme dans son oeuvre et combien sa musique exerçait une véritable fascination. Wagner a été un modèle pour l'écrivain qui l'a pourtant vivement critiqué et qui s'en méfiait. Thomas Mann ne pouvait pas croire en Wagner mais était très attaché à sa musique. Voici quelques extraits de ce qu'il dit du compositeur : "Mon amour pour lui était un amour sans foi... C'était une relation scéptique, pessimiste, clairvoyante presque méchante... En tout cas, Wagner reste l'artiste que je comprends le mieux et à l'ombre duquel je vis..."

On y voit des belles photographies de Thomas Mann et un portrait de Wagner de Cesar Willich datant de1862. On y voit également des affiches de représentations au théâtre de Lubeck, notamment du Lohengrin de 1893 ; des croquis, livres de Thomas Mann en rapport avec l'oeuvre de Wagner et objets divers.

Une belle exposition surtout si on s'intéresse à Thomas Mann.

 

 

Thomas Mann 1

Richard Wagner de Cesar Willich

Affiche pour Lohengrin

 

La dernière exposition était située dans le grand salon de Wahnfried ou du moins de ce qu'il en reste car les travaux sont gigantesques et de la villa il ne reste a peu près que les murs ! Avant de parler de cette dernière exposition, voici quelques nouvelles images du chantier de Wahnfried.

Wahnfried 1

Wahnfried 2

 

Wahnfried 4

Wahnfried 5

 

L'exposition intitulée "Le crépuscule des dieux - Le roi Louis II et son temps" se tenait donc à Wahnfried, la maison de l'artiste que vénérait le roi Louis II. Beaucoup de panneaux illustrés retraçant la vie du monarque mais aussi quelques documents intéressants, notamment un beau portrait du roi. Dans une pièce séparée on pouvait regarder un petit film, un dialogue humoristique entre Louis II et Richard Wagner. Une exposition plaisante s'intègrant bien dans ce cadre d'un  Wahnfried partiellement démoli...

affiche de l'exposition

Portrait de Louis II

Vue de l'exposition

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Durant notre séjour nous avons pu assister à trois concerts forts intéressants.

Deux étaient organisés par la maison de pianos Steingräber : un récital de Fazil Say à la Stadthalle et l'autre "Der Ring des Nibelungen", arrangement pour deux pianos joué par Cord Garben et Thomas Hoppe dans l'auditorium de la maison Steingräber. Cord Garben est l'auteur de l'arrangement du Ring en 7 heures qui a été donné au teatro Colon de Buenos Aires. 

Le récital de Fazil Say se tenait donc à la Stadthalle dont le hall était orné d'une multitude de drapeaux à l'éffigie de Richard Wagner.

Décoration de la Stadthalle

Le programme comportait la sonate pour piano op.1 d'Alban Berg, La sonate op.111 de Ludwig van Beethoven, la sonate 1.X.1905 de Leos Janacek, une oeuvre de l'interprète lui-même intitulée "Wagner und Nietzsche" et enfin La mort d'Isolde dans la transcription de Franz Liszt. Le pianiste fut abondamment ovationné pour sa virtuosité, pour son jeu mais aussi pour sa composition qui, tout en étant moderne, n'était nullement déroutante. Il offrit au public trois bis très appréciés d'improvisation dont l'un sur Somertimes. Le public fut totalement conquis par la facilité avec laquelle Fazil Say passait de Beethoven au jazz avec art et simplicité. Il était très amusant de voir ce grand artiste, si sympathique, jouer en chantonnant, tellement absorbé par son jeu qu'il en oubliait qu'il était sur scène, fixant parfois le public sans pour autant le voir ou s'agitant sur son siège et surtout paraissant tellement heureux de jouer. Un très beau concert qu'il aurait été dommage de manquer.

Fazil Say 1

Fazil Say 2

 

Fazil Say 3

 

Le deuxième concert était donc le Ring pour deux pianos. Il s'agit d'une transcription de fragments du Ring pour deux pianos qui avait été faite par Hermann Behn en 1914. Et il s'agissait de la première audition publique de cette transcription. Les pianistes étaient donc Cord Garben et Thomas Hoppe.Le concert était agrémenté par des projections de reproductions d'oeuvres de Rackham ou de Hendrich ainsi que de quelques pages de partition. Un magnifique concert et une façon très instructive d'entendre ces extraits du Ring joués de façon magistrale par deux interprètes qui s'entendaient à merveille et qui, visiblement, étaient heureux de cette première ! Voici les thèmes de chaque journée du Ring qui étaient joués :  

Cord Garben et Thomas HoppeRheingold : Prélude - Les Filles du Rhin - Le Nibelheim - Entrée des dieux au Walhall.

Walküre : Prélude - Winterstürme jusqu'à la fin du premier acte - Ouverture du deuxième acte - Annonce de la mort - Chevauchée des Walkyries - Adieux de Wotan et incantation du feu.

 Siegfried : Mine et Siegfried acte I - Oiseau de la forêt et Siegfried Idyll - Scène d'amour (réveil de Brünnhilde)

 Crépuscule des Dieux : Voyage de Siegfried sur le Rhin - Marche funèbre - Scène finale

Le Ring en une soirée - tableau de projection

 

Le dernier concert était organisé dans l'Europasaal de Bayreuth. Il s'agissait Du Ring en une soirée ("Der Ring an einem Abend"). Une version d'une durée de quatre heures, présentée dans un arrangement pour orchestre de chambre d'une vingtaine de musiciens (arrangement de David Seaman) dans une conception et mise en scène de Philippe Arlaud et sous la direction de Nicolaus Richter. Le tout était chanté par huit artistes qui se distribuaient les rôles. Les scènes se passaient dans un décor unique qui pouvait s'ouvrir, concrétisant tour à tour les rochers de l'Or du Rhin, la cabane de Hunding, la grotte de Fafner ou le trône de Gunther. Bien sûr, compte tenu du nombre de chanteurs, des scènes telles que la chevauchées de Walkyries ou la Marche funèbre étaient absentes du récit. Néanmoins, l'histoire était suivie intelligemment. Les chanteurs étaient tous très bons mais on pouvait remarquer plus particulièrement Tilmann Unger qui interpréta Siegmund et Siegfried avec beaucoup de vaillance, la Brünnhilde de Magdalena Bräland et la basse Matthias Wippich à la voix chaude et puissante. Une belle soirée qui aurait dû attirer plus de monde, surtout des jeunes car cela pouvait être une approche du Ring courte mais intéressante. 

 Woglinde, Freia, Sieglinde, Waldvogel, Gutrune : Stefanie Rocco-Jonas - Wellgunde, Brünnhilde : Magdalena Bränland - Erda, Fricka, Grimmhilde Flosshilde : Melinda Heiter - Froh, Siegmund, Siegfried : Tilmann Unger - Loge, Mime, Vassal, homme : Albrecht Kludszuweit - Wotan, Wanderer, Gunther : Gary Martin - Alberich, Fasolt, Vassal, homme : Jean-Marc Salzmann - Fafner, Hunding, Hagen : Matthias Wippich.

Ring 1

 

Ring 2

 

 

Ring 3

Ring 4

Ring 5

 

Ring 6

 

 

 

 Voilà, c'est fini pour Bayreuth. Rendez-vous très bientôt pour parler du Festival de Lucerne et donc du Ring en version de concert. Nous en profiterons pour aller visiter la belle villa de Mathilde Wesendonck à Zürich mais aussi le musée de Tribschen.

 

 

 

 

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