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La vie wagnérienne
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1 septembre 2014

FESTIVAL DE LUCERNE 2014

Festival de Lucerne

Si en 2013, le Festival de Lucerne avait fait la part belle à Richard Wagner en programmant l'Anneau du Nibelung, cette année la place accordée au Maître était bien plus restreinte avec principalement un demi concert, puisque la deuxième partie de celui-ci était consacrée à Beethoven, avec certes la Septième Symphonie, la préférée de Wagner.

Un beau concert de l'Orchestre Symphonique de Birmingham sous la direction de son chef Andris Nelsons et la participation du ténor Klaus Florian Vogt.

La première partie était consacrée à Parsifal et à Lohengrin. D'abord un magnifique "Enchantement du Vendredi Saint" dirigé avec finesse, sensibilité et émotion. Puis Klaus Florian Vogt chanta les deux airs : "Amfortas ! Die Wunde !" et "Nur eine Waffe taugt" avec une voix puissante et claire.

Pour Lohengrin, l'orchestre interpréta le Prélude du troisième acte et Klaus Florian Vogt chanta les deux airs bien connus "Höchstes Vertraun hast du mir schon zu danken" extrait du duo du troisième acte et bien sûr "In fernem Land", un air qu'il interpréta avec beaucoup de nuances et quelques pianissimi très réussis (qui faisaient penser à ceux de Jonas Kaufmann). Il fut chaleureusement applaudi.

Klaus Florian Vogt 1

 

Andris Nelsons

Vogt et Nelsons

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C'est avec la Septième Symphonie de Beethoven que se termina ce concert. Une magnifique interprétation où l'on put juger des qualités d'Andris Nelsons. Avec sa gestuelle très typique ample et vigoureuse, laissant parfois jouer l'orchestre sans avoir l'air de s'en préoccuper ou sautant sur son estrade comme s'il était sur des ressorts, avec une précision extrême, il sut donner à ce morceau, souvent entendu, des intonations particulières qui ravirent le public. Il fut acclamé très chaleureusement et reçut une véritable ovation.

Avant d'atteindre Lucerne, nous sommes passés par Zurich. D'abord à Mariafeld, résidence de la famille Wille, dont je vous ai déjà longuement parlé, puis à la Villa Wesendonck. Là, rien de bien nouveau sinon qu'une exposition d'art moderne se tenait dans les jardins de la Villa et de l'Asile. Une exposition assez misérable qui laisse le visiteur dubitatif, et comme je ne voudrais pas que vous pensiez que je suis hostile à la nouveauté, j'ai fait quelques photographies pour que vous puissiez juger de la qualité du travail... Quoi qu'il en soit, cette exposition qui occupait aussi la terrasse de "l'Asile" où jusqu'à présent on ne pouvait accéder, nous permit de voir de près le côté de la maison où se trouvait le bureau de Wagner.

l'Asile côté terrasse

l'Asile côté terrasse 2

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur la photo de droite, on aperçoit, au fond, le haut de la Villa de Mathilde. De son balcon, Richard devait pouvoir lui adresser quelques petits signes d'amitié.

En ce qui concerne les oeuvres d'art, celles de la terrasse de l'Asile étaient ni plus ni moins que des plaques de béton pleine d'aspérités en surface de sorte que sur l'une d'elles, croupissait de l'eau de pluie.... 

oeuvre d'art 1

oeuvre d'art 2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'autre oeuvre d'art trônait au milieu du bassin central face à la Villa Wesendonck. A vous de juger du bel effet.

oeuvre d'art 3

A part cela nous avons eu la tristesse de constater qu'un bel arbre du parc, sans doute un séquoia plus que centenaire, était mort. Une bien triste image pour finir ce petit récit.... Le buste de Wagner qui se trouve à gauche paraît bien petit

arbre mort

 

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