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La vie wagnérienne
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21 avril 2017

ON RENCONTRE TOUJOURS WAGNER SUR NOTRE ROUTE

Le voyage en voiture pour rejoindre Chemnitz nous a donné une fois de plus l'occasion d'agrémenter notre parcours de quelques stations de pélerinage.

La première était Karlsruhe pour assister à une représentation de l'opéra "Wahnfried" dont la création avait eu lieu le 28 janvier de cette année. C'est une oeuvre de commande du genre "Opéra politique". La musique est due au compositeur Avner Dorman dans le genre actuel, consensuel, clinquant et banal. Le libretto est l'oeuvre d'un couple de théâtreux à la plume aussi légère qu'un marteau pilon. L'objectif affiché est de discréditer complètement la famille Wagner assumant de manière abusive l'héritage de Richard et bâtissant méthodiquement le nid où serait couvé l'oeuf monstrueux du nazisme. Le personnage principal est le repoussant et minable Houston Stewart Chamberlain, entouré de la vieille sorcière Cosima et du malheureux Siegfried, homosexuel inadapté et médiocre (joué par un contre-ténor !). C'est de la caricature à gros traits exclusivement à charge et sans nuances, avec son inévitable pendant de discrimination positive puisque le seul personnage sympathique de la pièce est le chef d'orchestre Hermann Levi. Il y a aussi le génie (dämon) de Wagner, subtilement costumé en clown (la mise en scène est de Keith Warner dont on connaît la finesse façon hippopotame). Mais réduire Siegfried au rang de minus est tout de même un peu juste et même incongru si on considère qu'il avait lui-même écrit (texte et musique) une quinzaine d'opéras alors que les auteurs de "Wahnfried" se sont mis à trois pour pondre cette méchante pantalonnade.

Cosima et Hermann Levi

 

 

Winifred Hitler et Siegfried

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dâmon Chamberlain et Cosima

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Wahnfried

Enfin, le public avait l'air satisfait et le Richard Wagner Verband de Karlsruhe avait cautionné l'entreprise, ce qui en dit long sur certaines idées aussi tenaces que courtes. Évidemment on avait profité de la création de l'ouvrage pour donner le nom d'Hermann Levi à l'esplanade devant le théâtre. De quoi se donner bonne conscience...

Place Levi

 

 

A Wurzbourg, nous en avons profité pour photographier un lieu wagnérien que nous ne connaissions pas encore : le local "Letzte Hieb" (ce qui signifie dernier coup) et qui est aujourd'hui un estaminet turc (Rottendorfer Str. 29). L'environnement a bien changé depuis le temps où Richard le fréquentait dans l'année de ses vingt ans ainsi qu'il l'a relaté dans son autobiographie : "Nous nous donnions presque tous les soirs rendez-vous au "Letzte Hieb", brasserie située dans un jardin sur une riante colline. Je m'y livrais à une turbulence souvent effrénée, mais aussi à des transports d'exaltation". Rappelons que Wagner habitait en ville (Kapuzinerstr. 7 - plaque commémorative) dans la maison de son frère Albert. C'est ici qu'il écrivit les Fées.

Letzte Hieb

Letzte Hieb 2

 

Plaque Wurzbourg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rien de nouveau à Bayreuth. La façade restaurée du Festpielhaus resplendit derrière un magnifique massif printanier et la tombe du Maître recueille inépuisablement l'hommage de ses fidèles.

Festspielhaus

tombe de Richard Wagner

 

A Chemnitz, nous avons déniché la plaque apposée par le Richard Wagner Verband local sur la maison où Wagner trouva refuge (dans la nuit du 7 au 8 mai 1849) au début de sa fuite de Dresde, chez sa soeur et son beau-frère, Klara et Heinrich Wolfram. Elle se trouve au nord de la ville sur le terrain de l'ancienne fabrique de métiers à tisser Schönherr (Schönherr Str.8, bâtiment 5)

Maison de la soeur de Wagner

 

 

plaque commémorative à Chemnitz

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un petit crochet à Leipzig nous a permis de voir la pierre tombale en souvenir de Friedrich Wagner dans l'ancien cimetière (Johannis Friedhof). Le Cercle Wagner de Leipzig a pu localiser l'emplacement d'origine et y a fait placer ce sobre et émouvant souvenir qu'il faut savoir trouver à quelque distance du monument à la mère et à la soeur de Richard.

Tombe de la soeur et de la mère de Wagner

Plaque pour le père de Wagner

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Évidemment nous avons apporté notre salut à l'ami Thomas Krakow et l'avons photographié devant la vitrine du bureau-boutique dont le Richard Wagner Verband-Leipzig a l'opportunité de disposer dans la Nikolaïstrasse.

Thomas Krakow

 

 

 

 

fin

 

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