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La vie wagnérienne
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20 septembre 2020

UNE RENTREE REUSSIE

C’est avec beaucoup de joie et d’émotion que les membres du Cercle Richard Wagner-Lyon, après sept longs mois de suspension d’activité, ont pu se retrouver le vendredi 18 septembre à l’Hôtel Lyon-Ouest pour leur réunion amicale de rentrée.

Le président Pascal Bouteldja avait invité Mathieu Schneider, Maître de conférences à l’Université de Strasbourg afin de traiter le sujet suivant :

« Richard Wagner et la direction d’orchestre ».

Mathieu Schneider

Notre conférencier décrivit l’exécution musicale telle qu’elle se pratiquait au début du XIXè siècle où les orchestres jouaient souvent sans chef un répertoire classique, sans difficultés techniques. Il cita les œuvres les plus prisées du public et l’influence musicale qu’elles purent avoir sur le très jeune Wagner qui les dirigea. Il retraça donc simultanément le parcours de Wagner en tant que Kapellmeister, les différents postes qu’il occupa à partir de 1833 et surtout comment il fit évoluer les habitudes, non seulement du public mais aussi des musiciens et du chef d’orchestre.

 

Dans la seconde partie de son intervention, il commenta l’essai de Wagner intitulé « Über das Dirigieren » (Sur la direction d’orchestre) datant de 1869 dans lequel il expose sa vision du rôle du chef d’orchestre.

Pour Richard Wagner, les musiciens doivent être formés dans des institutions tout comme le préconisait Mendelssohn mais ce n’est pas suffisant, leur interprétation restant souvent trop académique. Il ne suffit pas de connaître la musique, il faut être capable de la comprendre. Wagner est d’avis que les chefs ne se préoccupent pas de l’idéal artistique, de la compréhension profonde de la musique et ne respectent pas suffisamment la ligne mélodique. La direction d’orchestre ne doit pas se satisfaire d’approximation, elle doit être rigoureuse, précise, respecter les nuances, apporter énergie et sentiment. De plus, les musiciens doivent former un ensemble cohérent et homogène, indispensable à la qualité de l’interprétation. Le chef ne peut plus se contenter, tel un métronome, d’indiquer le tempo, il doit diriger son orchestre en apportant une véritable interprétation. Pour cela il est obligé de se montrer intransigeant tel un tyran sinon il n’obtiendra rien des musiciens. Wagner précise alors que le tempo ne doit pas être considéré comme une indication de vitesse mais plutôt comme une indication de caractère et il est absolument nécessaire de l’adapter à l’œuvre.

 Voici, très brièvement rapporté, le contenu de cette conférence qui fut très appréciée du public qui ovationna chaleureusement notre conférencier Mathieu Schneider.

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Après cette brillante conférence, ce fut l’heure du repas, pris sur la terrasse. Chacun put alors enlever son masque et apprécier ces retrouvailles tant attendues.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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